Le Béarn

André FIQUET

En béarnais : Auloron-Senta-Maria ou Aulouroû-Sénte-Marie.

La ville se situe à la naissance des trois vallées : la vallée d’Aspe, la vallée d’Ossau

et la vallée de Barétous. La réunion des gaves d’Aspe et d’Ossau forme le gave

d’Oloron (torrent pyrénéen).

Source : Wikipédia

André Fiquet a laissé sa terre natale, la Normandie, en 1911 pour des activités professionnelles qui l’attendaient à Oloron Sainte-Marie. L’Administration des Ponts et Chaussées lui confia l’exécution des plans (dessins à la plume) représentant les ouvrages d’art (pont et tunnel) du Transpyrénéen construit de 1911 à 1914 entre Oloron et Bedous (partie médiane de Pau-Canfranc) en vallée d’Aspe.

Parallèlement, il a intégré l’orchestre de l’Harmonie Municipale d’Oloron Sainte Marie de 1911 à 1914.

Il fut admis à la «Société des Auteurs et Compositeurs» le 11 juin 1913.

La grande guerre 1914-1918

Il a été ensuite mobilisé durant la 1ère guerre mondiale dans le 1er Régiment d’Artillerie à pied (zone des armées – 20ème – 49ème et 103ème batteries) du 5 août 1914 au 25 janvier 1919. Bien que blessé en service commandé le 11 décembre 1915 suite à l’explosion de la pyrotechnie belge située à GRAVILLE près du HAVRE, il a assuré les secours et participé au sauvetage des victimes, ce qui lui a valu le 6 janvier 1916 une citation militaire à l’ordre de la 3ème région. 

Du 18 septembre 1916 au 22 janvier 1917 il a servi au front au grade de Maréchal des Logis – chef de section à la 22ème batterie du 1er RAP – 6ème groupe de Oostduinkerque Nieuwpoort en Belgique où il a tenu le poste de Secrétaire PCAL.

 

12 mai 1915 : 1er Régiment d’artillerie à pied – 3ème groupe territorial – 20ème batterie du HAVRE

André Fiquet (n° 15 – 3ème à partir de la gauche) sur le perron de la villa Esclavy à Sanvic (quartier de la ville du Havre).

Historique du 1er Régiment d’artillerie à pied (source Gallica)

Par arrêté royal du 22 février 1917, il a été décoré de la croix de Chevalier de l’Ordre de Léopold II.

Retour dans le Béarn

A son retour, après sa démobilisation, il a tenu, de 1919 à 1928, toujours au sein de l’Harmonie Municipale d’Oloron, le poste de Chef d’orchestre adjoint et de bugle (clairon) solo.

Puis il a fondé « L’Union Symphonique Oloronaise » (U.S.O) en 1928. Cet orchestre composé de cuivres et d’instruments à vent et à cordes remporta un grand succès au concours de la ville de Pau de la même année.

(Sur la photo, André Fiquet est le 5ème personnage dans le rang du milieu à partir de la gauche)

La Société des Amis des Sciences des Lettres et des Arts (SASLA) dont était membre André Fiquet, organisait des soirées théâtrales et musicales à Oloron Sainte-Marie avec la participation de l’Union Symphonique Oloronaise. Ainsi, de 1928 à 1933, le public oloronais a pu régulièrement assister à des pièces de théâtre et des concerts dont le répertoire s’étendait du classique au moderne.

Par arrêté du 10 février 1923, il a été nommé Officier de l’Instruction Publique pour les services qu’il a rendus à la République.

  • Vallée d’Aspe
Départ pour la gironde

André Fiquet a quitté le Béarn en 1933 pour se retirer en Gironde. Il a poursuivi, dans cette région, sa carrière dans l’administration des Ponts et Chaussées.

Il est décédé au Bouscat le 31 mars 1939, à l’âge de 61 ans.

La Schola Notre Dame d’Oloron Sainte Marie lui a rendu hommage au cours de son concert du 31 mai 1939 (L’Indépendant des Basses-Pyrénées – onglet « Presse »).

La ville de Sassetot Le Mauconduit a célébré le 10 août 1952 la mémoire de ce musicien lors d’un grand festival de musique auquel participèrent La Lyre Maritime de Fécamp, la Fanfare de Valmont, l’Avant-Garde Angervillaise et les musiques de Saint-Pierre-en- Port et Sassetot (Journal Le Progrès – onglet « Presse »).

Le 18 juillet 1976, la ville d’Oloron Sainte Marie a fêté le Centenaire de l’Harmonie Municipale d’Oloron et a rendu un hommage au musicien (onglet « Liens »).